Veillez ! En ce début, de l’Avent, la liturgie de la Parole, nous invite à entrer dans la vigilance et l’espérance. Ce processus de quatre semaines, va creuser en nous « un long désir », parce qu’il est le temps de la promesse. Mais si Jésus utilise le style apocalyptique comme grand moyen de nous bousculer, nous ne devons pas nous arrêter aux cataclysmes cosmiques. Si on prend ces lignes au pied de la lettre, il y a de quoi frémir ! Mais nous ne devons pas les  prendre au premier degré ! On se rappelle que « apocaluptô », en grec, signifie « lever le voile », c’est le même mot que « re-velare » en latin, révéler en français ! Il faut traduire  apocalypse par « révélation ».

Ces événements révèlent donc, la face cachée des choses. Jésus révèle aux disciples de tous les âges, que le monde est en marche vers un terme inéluctable, vers son accomplissement. Et quand basculera notre terre dans l’éternité de Dieu, il sera désormais trop tard pour changer le cours des choses. D’où la valeur du temps présent où Dieu nous fais signe ; un temps de choix décisif et de vigilance active. Alors, si notre vie est une marche vers l’éternité,  rassurons-nous que nous sommes sur la bonne direction. L’insouciance et le refus de nous mettre en cause peuvent entrainer pour nous des conséquences dramatiques.

L’Avent est le temps du désir parce qu’il est le temps de la promesse. Ouvrons notre cœur pour accueillir l’amour de Dieu. Ouvrons nos yeux pour contempler les signes annonciateurs de sa présence. Ouvrons nos mains pour partager l’espérance qu’il nous offre. Alors l’Avent deviendra en nos cœurs, en  nos yeux, en nos mains, le temps du renouveau, car nous accueillerons celui qui est la source de la vie, du bonheur. Bonne route avec l’Emmanuel, Amen ! 

P. Christian Djinamoto EHEMBA, Sch.P.