Troisième dimanche de l’Avent , année C
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Dimanche de la Joie

Nous sommes au dimanche qu’on appelle DE LA JOIE. Le nom lui vient de la deuxième lecture, où saint Paul exhorte les chrétiens de Philippe à ÊTRE TOUJOURS DANS LA JOIE (= « gaudete »), qui était aussi l’antienne d’ouverture de la messe. Quelle belle consigne qui remplit ce temps de l’Avent !

Il y a deux mouvements de joie en ces lectures. L’un, c’est notre joie. L’autre, c’est la Joie de Dieu.

Le christianisme est une religion de joie. La foi chrétienne a son fondement en la joie ; de telle sorte qu’il ne peut pas avoir un bon chrétien qui ne soit pas dans la joie.

La première lecture est toute elle une explosion de joie. Elle rejoint la joie de Marie que nous avons vécu en la fête de l’Immaculé Conception et qui est si bien exprimée dans le Magnificat : « Mon Esprit EXULTE (de joie) en Dieu ». Lorsque Isaïe chante : « Pousse des cries de joie, fille de Sion » on dirait qu’il s’adresse directement à Marie.

Mais, quels sont les motifs de cette grande joie, de cet « éclat en ovations » ? Un seul : Dieu ! Si les prophètes avaient été remplis de joie car ils avaient découvert Dieu, ô combien plus nous, les chrétiens, qui avons l’énorme grâce de connaître la vraie image de Dieu, Jésus Christ. C’est lui seul notre motif de joie. Car il est déjà venu et il s’est fait totalement proche de nous. Non seulement en prenant sa condition d’homme ; non seulement en se faisant un petit enfant ; c’est par toute sa vie, dès sa conception en Marie, jusqu’à la croix et la résurrection. Chacun des mystères de la vie de Jésus, chacune de ses paroles réunies dans les évangiles, est pour nous un grand motif de joie. Il est tellement proche de nous, que chaque jour nous pouvons le retrouver dans l’eucharistie, fait le plus petit de nos assemblées, fait pain et vin, l’aliment le plus simple et la boisson la plus joyeuse, pour nous montrer combien il nous aime ! « Le Seigneur a levé les sentences qui pesaient sur toi », dit Isaïe. L’Agneau de Dieu enlève tous les péchés du monde (comment ? en nous donnant son amour qui « couvre la multitude des péchés » ; plus nous aimons, plus nos péchés sont couverts, car notre amour vient de lui). « Le Seigneur est en toi ; rien à craindre ». Cette prophétie s’est accomplie aussi en Jésus. Les motifs de notre joie dans le Seigner sont innombrables.

Et il y a encore un autre mouvement de joie, incroyable : c’est la Joie de Dieu ! Isaïe affirme : « Il aura en toi sa joie et son allégresse ». Exactement : nous pouvons être la joie de Dieu ! Que devons-nous faire ? demandaient les gens à Jean Baptiste. Et il répondait selon l’option de vie de chacun : « Celui qui a deux vêtements qu’il partage avec celui qui n’en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même ! » « N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. » « Ne faites violence à personne, n’accusez personne à tort ; et contentez-vous de votre solde. » Nous devons aussi nous poser la question : que dois-je faire pour être la Joie de Jésus Christ ? Car amour se paye avec amour. Il y a tant de choses que nous pourrions changer en nos vies qui feraient le plaisir de Notre Dieu ! Seulement dans le silence, la prière et l’écoute, l’Esprit nous les fera voir.

C’est en étant la Joie de Dieu que nous trouverons aussi notre joie.

Fr. Ferran SANS, Sch.P.

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