Mes bien-aimés dans la foi, dans notre marche vers Pâques, l’Église ne cesse de proposer à notre méditation, des textes en rapport avec la Passion, la Mort et la Résurrection de notre Seigneur. Les textes liturgiques de ce vendredi, nous invitent à un véritable exercice de confiance en Dieu. Ils nous invitent à ne voir qu’en Dieu le seul capable de nous faire surmonter les difficultés que nous rencontrons sur le chemin de la vie.

Dans la première lecture, nous lisons un extrait d’une série de recueils du livre du prophète Jérémie appelé “Les confessions de Jérémie“. Ici, le prophète se trouve dans une situation très déconcertante. En tant qu’envoyé de Dieu pour ramener les cœurs de ses compatriotes au seul et unique Dieu, il trouve une sérieuse opposition. En fait, il n’est pas reçu. Et non seulement il n’est pas reçu, ceux qui étaient en paix avec lui, cherchent son malheur, guettent sa chute en espérant un jour le séduire et l’entraîner dans leurs infidélités. Au milieu de tous ses adversaires, il est convaincu d’une chose : il sait que le Dieu d’Israël qui l’envoie ne le laissera jamais seul.

Dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus se trouve dans une situation semblable à celle de Jérémie. Il est face à un peuple hostile à la Parole qu’il annonce. Ses contemporains ne croient ni en lui ni en ses œuvres. Ses paroles les choquent et ils veulent une fois pour toutes l’éliminer physiquement. Comme dans le cas du prophète Jérémie, tous ceux qui guettent la chute de Jésus échoueront, jusqu’à « l’heure » de sa glorification, où il décidera de donner librement sa vie en rançon pour la multitude. Vivre notre christianisme sans savoir en qui nous avons mis notre confiance, nous conduit à faire recours à des pratiques antichrétiennes dans le souci de défendre notre vie des menaces extérieures. 

Qui est-ce que tu écoutes dans les moments difficiles de ta vie ? Mets-tu vraiment ta confiance en Dieu au temps de l’adversité où ta foi est éprouvée ?