Saint Joseph de Calasanz, un homme pour l'avenir !

Joseph Calasanz était Espagnol et d’une grande famille. Il est le fondateur de la première école populaire et gratuite d’Europe. Il était pour éduquer, pour reformer l’Église et la société de son temps.

Dès l’âge de cinq ans, il s’armait d’une petite épée, se mettait à la tête de ses compagnons et s’élançait pour faire, comme il le disait naïvement “la guerre au diable.” Dès son jeune âge il récitait le Rosaire, prêchait ses petits camarades et présidait des exercices de piété. Avec avidité il écoutait la lecture de la vie des saints en famille ; il s’essayait déjà à suivre leurs exemples, prenait son repos sur la dure et trouvait mille moyens de faire pénitence. Au collège, on l’appelait le petit saint ; ses succès y furent, du reste, à la hauteur de sa vertu. Il avait vingt-cinq ans, quand ses parents lui proposèrent un riche mariage ; mais le saint jeune homme avait fait vœu de chasteté et n’aspirait qu’à l’apostolat.

Dieu favorisa sa vocation en lui envoyant une maladie fort grave, dont il guérit miraculeusement. Ordonné prêtre, il occupa pendant huit ans de hautes charges dans son diocèse, où un bien immense s’opéra par son zèle. Il quitta tout pour suivre l’appel de Dieu, et partit pour Rome en pèlerin pauvre et inconnu. Il eut occasion de s’y dépenser généreusement, en attendant la manifestation définitive de la Volonté de Dieu : visiter et soigner les malades dans les hôpitaux, exhorter les prisonniers, consoler les pauvres, tel était, avec ses exercices de piété, le programme de ses journées. Levé à minuit, il se livrait à une longue méditation en présence du Saint Sacrement, récitait Matines et Laudes à genoux, faisait ensuite la visite des basiliques à jeun, un parcours de douze à quinze kilomètres, et passait une partie de son temps à l’étude. Les ceintures de fer, les cilices, les flagellations, les jeûnes, complétaient son règlement de vie.

Que d’âmes lui ont dû leur salut ! Il suffisait de tomber entre ses mains pour être assuré d’une conversion sincère. Après cinq ans de cette rude vie, Joseph éclairé sur les besoins du peuple, sentit la nécessité de fonder des Écoles gratuites : c’était l’œuvre voulue de Dieu ; elle prit le nom d’Écoles Pies. Quelques années après, il pouvait dire : “Si j’avais dix mille religieux je pourrais les employer dans un mois, tant on m’en demande.” Il mourut, après s’être dévoué cinquante-deux ans à l’éducation de la jeunesse : “Gagner une âme, disait-il souvent, oh ! combien cela vaut ! combien cela plaît à Dieu !”

Il mourut le 25 aout 1648 sans voir son Ordre rétabli. I la fallu attendre à sa béatification en 1748 pour que le Pape Benoît XIV, reconnaissant sa grande patience, le surnomme “Job de la Nouvelle Alliance”. Le 13 août, à l’occasion du troisième centenaire de sa mort, il reçut une autre perle sur sa couronne de la part du Pape Pie XII qui le déclaré, “ Patron universel de toutes les écoles populaires chrétiennes”

Enfin, Saint Jean Paul II qui dit: “ Calasanz a pris comme modèle le Christ et il a essayé de transmettre aux jeunes, en plus de la science profane, la sagesse de l’Evangile en leur enseignant l’action amoureuse de Dieu”.

P. Christian Djinamoto EHEMBA, Sch.P.

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